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The Instigator

The Instigator
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2 septembre 2010

Weeds: Stupeurs & Tremblements.

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En ce début de sixième saison, on retrouve Nancy et Shane dans la même posture qu'il y a un an. Il est d'un commun accord entre Weedsiens de se dire que la qualité des dernières saisons laissaient drôlement à désirer. Je pense qu'il faut voir Weeds dans un tableau d'ensemble, du moins pour ses cinq saisons. On partait d'un postulat établi par le thème de la série: la drogue en banlieue. En découlait alors le développement d'un ligne conductrice comique mené par la vente et la consommation de drogue dans la petite banlieue d'Agrestic, avec ses quadras amateurs de fumettes (quasiment tous) et les réactionnaires guindés (Celia Hodes). Cela servait alors à bâtir une satire banlieusarde cinglante et politiquement incorrect. Weeds fait alors du subversif sa marque de fabrique à travers la mère dealeuse par la "force de la nature", Nancy Botwin. En trois saisons, le show se montre à la hauteur d'une réputation méritée. Il est intéressant de voir les trois premières saisons comme un arc se fondant sur cette critique de la société américaine plutôt bon chic bon genre. La métaphore n'est alors pas loin lorsque Majestic se trouve ravagée par un incendie dont les Botwin profite pour prendre la fuite vers Ren Mar (ouah, la fuite de fous, on a fait cent kilomètres !). Nous passerons alors sous silence les deux saisons suivantes, déclin familial, tribulations de personnages sans but et twists parfois sortis d'un sac surprise. De mon point de vue, ces deux saisons constituent un arc narratif discutable qui ne trouve d'intérêt que dans sa chute, permettant ainsi de lancer le dernier: la véritable fuite et reconstruction de la famille Botwin. Ils ont passé deux ans en partance pour ailleurs, dansant sur n'importe quel pied, prêt à plier bagages malgré la stabilité que pouvait leur procurer le gentillet mariage avec un baron de la drogue implacable et un politicien corrompu. Rien de plus normal chez Nancy, me direz-vous. Mais voilà, chez elle, rien est jamais acquis ou même stable. Son fils, psychopate passé sous silence qui prend en puissance depuis la première saison, tue, pour "protéger sa famille" Pilar, le Big Brother lati no. Ni une, ni deux, il faut prendre la fuite. C'est en préparant celle-ci que l'on peut se rendre compte à quel point Nancy a sclérosée sa famille afin qu'elle ne puisse rien faire sans eux. A grandes embardées dramatiques, ils se retrouvent vite à fuir vers Seattle. En découle un nouveau "matronyme" un peu trop parlant, les Newman. Je voyais la saison 4 et 5 comme un radeau à la dérive mais aux vues des premiers épisodes de la saison, je me dis qu'on nous emmenais sûrement ici. La fin de A Yippity Sippity (603) démontre bien ce retour et la fatalité qui incombe à Nancy. Enfin, on a beau critiquer la série, si on est toujours là, c'est qu'il y a bien quelque chose. 

Le seul problème de la série ce sont les enfants. Le nouvellement Avi ne sert pas à grand-chose si ce n'est à motiver la traque d'Esteban. Silas/Mike n'a pas plus à apporter à la série mais son implication dans le nouveau business de sa mère peut lui redonner un regain d'utilité. C'est même quelque chose qui risque fort d'arriver avec le nom qu'il s'est choisi. Il est le seul de la fratrie à s'être choisi un nom totalement différent de son ancien, signe de renouvellement et de changement.

Shane, quant à lui, a évolué psychopathe depuis la saison 1, c'est évident. On avait oublié ce choix scénaristique pendant quelques temps mais il était indubitable qu'il termine par commettre un acte grave, pour le simple fait de le faire, non pas pour protéger la famille.


Weeds est revenue en grande forme, je trouve. Ses ressorts comiques sont toujours aussi efficaces, l'insertion du drama est intelligente (seulement à la fin de la saison 5) et .. que dire, je suis heureux de voir la direction qu'elle suit. Seul regret: la disparition de Celia Hodes qui apportait cette touche décalée à l'histoire, comme un break dans ces vingt-cinq minutes. Son ersatz de Nancy 2.0 promettait de grands moments mais bon.

 

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27 août 2010

The First Instigator

 07_03_19_19_44_31 On approche de la rentrée sérielle et il faut bien un couillon pour la critiquer. On ouvre une page et ça promet d'être une fournée bien fournie. Jeux de mots pourris mis à part, tout au long de la saison (si je tiens), je tenterai de servir l'univers télévisuel avec autant d'assiduité que nos visites aux toilettes.

Dans le genre, j'ai rien à dire aujourd'hui, je me pose là.

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